L’UNSA rejette unanimement le budget 2026 du gouvernement (ex) Bayrou.
Nous ne le réfutons pas pour des questions de partie politique mais parce qu’il fait payer la dette de nos gouvernants aux travailleurs, aux retraités et aux usagers.Les déclarations de François Bayrou du 15 juillet dernier sur la dette et le budget de l’État s’inscrivent dans une mise en scène pédagogique qui oublie l’essentiel : l’injustice profonde des choix budgétaires actuels et des ces dernières années.L’UNSA dénonce cette stratégie qui fait reposer tous les efforts sur les travailleurs et les ménages modestes.Reculs sociaux en cascade, baisse des droits sociaux, année blanche, suppression des jours fériés, monétisation de la 5ème semaine de congés payés, durcissement des conditions de versement de l’assurance chômage, coupes dans les postes d’agents publics, le constat est édifiant : une fois encore c’est le peuple qui va payer l’addition ; ceux-là mêmes qui produisent la richesse nationale.Pendant ce temps, les plus fortunés et les détenteurs des plus hauts revenus demeurent largement protégés.Pour la population active, les reculs et les efforts sont énormes et doivent être immédiats.Pour les hauts revenus et les grandes entreprises, l’effort demandé est toujours moindre et remis au lendemain, comme la potentielle remise en place de l’impôt sur la fortune par exemple.À l’UNSA, nous dénonçons cette vision injuste et déséquilibrée.Face à ce budget de l’injustice, l’intersyndicale (UNSA, CFDT, CGT, CFE-CGC, CFTC, FO, Solidaires, FSU) se mobilise et lance une pétition nationale ainsi que la participation à la journée de grève du 18 septembre.L’heure est à la prise de conscience collective.Plus que jamais, nous devons faire front ensemble. L’unité et la solidarité sont nos meilleures armes pour défendre nos droits et notre modèle social.Ne rentrons pas dans ce conflit intergénérationnel qu’aurait voulu Mr Bayrou pour justifier ce déficit creusé par ses pairs en essayant de dédouaner les vrais responsables que sont nos dirigeants.
Rejoignons-nous, signons la pétition et faisons entendre nos voix le 18 septembre !